Le ROPPA est fier de lancer la Coalition « Nourrir l’humanité durablement » de l’Afrique de l’Ouest
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Le Mouvement « Nourrir l’humanité durablement » est parti du Québec (Canada) et est porté par une Coalition du même nom, regroupant près de 70 organisations québécoises agricoles et de la société civile. Ce mouvement vise l’adoption d’une Convention internationale sur l’alimentation durable, qui rétablira l’équilibre entre les droits du commerce international et la capacité et possibilité des États à l’autonomie et la sécurité alimentaire, à toutes les échelles territoriales et en priorisant des considérations sociales, culturelles et environnementales.
Ce mouvement est en phase d’internationalisation et le ROPPA, en partant de la déclaration de son CA en 2016 à Tenkodogo, au Burkina Faso, « En Afrique de l’Ouest, Exploitants Familiaux, consommateurs et autorités publiques, même combat pour la souveraineté alimentaire et la consommation des produits nationaux », s’est engagé à lancer sa branche Ouest – Africaine, afin de mobiliser largement tous les acteurs des systèmes agricoles et alimentaires : le mouvement paysan dans cette région à travers ses membres dans les 15 pays de la CEDEAO; les autres réseaux d’Organisations Paysannes et de la société civile de la région, et les partenaires gouvernementaux. « Il est de l’intérêt de tous, avec des responsabilités qui nous sont propres, de travailler vers une autonomisation de nos systèmes agricoles et alimentaires, en s’appuyant sur nos ressources humaines, en respectant et en préservant la diversité de nos ressources naturelles, la richesse culturelle de notre alimentation, l’environnement et le revenu de ceux qui nous nourrissent, ici et ailleurs dans le monde », a annoncé M. Coulibaly.
Les branches Québécoise et Ouest-Africaine du Mouvement seront amenées à poursuivre leur démarche de mobilisation respective selon leurs propres réalités, tout en collaborant et en mutualisant leurs efforts autour des objectifs communs, dont celui d’un cadre juridique international, permettant d’adresser la question alimentaire plus seulement sous l’angle économique, mais également sous celui des angles sociaux, culturels et environnementaux.